lundi 7 juin 2010

Introduction (en douceur)

Bon, c'est bien joli d'ouvrir un blog, c'est super hype et tout et tout, mais maintenant il va falloir nourrir la bête (ça vient de là cette notion de feed ?), y mettre du 'contenu à forte valeur ajoutée' comme on dit à la OueurldeCompagnie, des choses pertinentes. Ou impertinentes d’ailleurs, mais point de portenawak. Il s'agit pas de causer de tout et de rien en vrac comme à l'apéro avec les potes ou sur Twitter avec des potes qu'on connaît moins, mon bon monsieur. Surtout que le milieu bloggien s'est hachement professionalisé, surtout chez les amateurs ! Le public est cultivé (ou pas, hein ? Sans jugement de valeur, tout le monde n'a pas eu la chance de faire de longues études littéraires, moi le premier), il est exigeant, il en veut pour ses trente Euro d’adsl mensuel. Il veut de l'analyse, de l'émotion, du rire, de la reflexion ! Bref on n'est pas au bistrot ni sur Fesse-Bouc avec des amis bienveillants, on est dans la vaste djeungueule du Ouaibe. Cher lecteur, chère lectrice, j'en suis bien conscient, et je ne vais pas te les briser avec des considérations sur la couleur du ciel, du cheval d'Henri Quatre, de celle du diluant à cornflakes ou encore de celle de mon slip immaculé (oui j'aime le blanc et alors !). Ou alors c'est qu'il y aura une bonne raison de le faire, tu peux me croire. Mais promis je te les briserai pas avec des considérations aussi ineptes qu’absconses.

Juste un mot sur le nom du blog pour les béotiens,  les malcomprenants et les cinéphobes. Le titre est bien sûr tiré des tontons flingueurs, la célèbre scène de la cuisine dans laquelle ces messieurs constatent que 'y a plus d'tout venant, on se lance dans l'bizarre ?' et sortent l'énorme fiole de gnôle, immédiatement identifiée par Lino Ventura comme étant l'alcool du mexicain, décédé au début du film. Ils se livrent ensuite à divers commentaires et cherchent à deviner la composition de l'alcool en question. Celui qui cherche le plus sérieusement est Paul Volfoni alias Jean Lefebvre. Il hésite mais affirme néanmoins 'Y a pas que d'la pomme, mais y en a'. A ce moment là, ces messieurs commencent à être franchement rétamés par la gnôle en question et la mine de Jean Lefebvre est trop marrante. On jurerait qu'il est vraiment caisse. Bref, même si j'enfonce une porte ouverte comme les jupes de Zahia, c'est du très grand Audiard, et les acteurs sont tous au top. Comme c'est un de mes films cultes, j'avais envie de faire un hommage permanent au petit cycliste. Et puis citer Audiard comme référence est peut-être un moyen pour moi de mettre la pression et de me dire : tu peux faire marrer les gens, mais surtout évite la médiocrité. Elle est assez omniprésente, laisse la à ceux dont c'est le métier !

Voilà, c’est dit. Bienvenue à bord !

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